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Hors du bocal
30 août 2011

C'est la rentrée !

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En espérant réussir à écrire tous les jours ou au moins tous les deux jours, toutes les futilités ou idées qui me passent par la tête. Evidemment tout cela avec honnêteté et sans à priori.

29/08/2011

Dans ces moments là je me sens comme une coquille vide, inutile, inexistante. Je ne ressens rien, ni peine ni douleur, juste rien. La peur du vide, voilà ce que j’ai toujours eu. La peur de l’inexistant, de ne pas être.

Je n’ai qu’une envie, en fait, me glisser dans mes draps et sombrer dans un profond sommeil qui ne finirait jamais, pour ne plus me forcer à me battre, à respirer, à espérer, à vivre, tout simplement.

Quand faire un pas dehors devient un supplice, quand lever ses fesses de sa chaise devient un calvaire, quand sourire n’est plus qu’un automatisme qu’on affiche devant les autres pour ne pas avoir droit à des questions inquisitrices… Que nous reste-il, à part le vide ?

 

*****

Ayant passé toute la journée d’hier à pleurer comme une madeleine et à avoir mal au cœur et à la gorge tant le stress était puissant, j’ai pris juste avant de me coucher un médicament pour dormir.

Oui, je sais, c’est pas bien, bla bla bla, antidépresseurs, bla bla bla. J’avais besoin de vraiment dormir et pour l’instant je n’ai que cette solution. Je n’ai jamais dis que j’étais parfaite !!

Et bien… J’ai vraiment bien dormis ! Je suis une lève tôt qui n’arrive rarement à se lever qu’au plus tard à 8h30 mais là, ma grasse matinée a duré jusqu’à, oh joie, 10h.

D’ailleurs, pour info, mon petit ami (que nous appellerons Tamagotchi, surnom trouvé durant une conversation avec un ami) m’a envoyé un message à cette heure-là, et c’est pour cela que je me suis levée…

Mais pourquoi il m’envoi encore un message celui-là ? J’avais bien dis « je me repose et je veux faire le vide !! »

Tamagotchi : Bonjour et bon réveil mon cœur

Tu parles d’un bon réveil, fous-moi la paix !!

Ah, vous vous demandez surement pourquoi le surnom Tamagotchi et surtout pourquoi je ne veux plus le voir, très simple :

Dans le passé

Prenez une jeune femme, 23 ans, plutôt charmante, plutôt bien foutue (ouai je sais, je m’envoie des fleurs, et alors ? ça pose un problème ? Faut bien combler le manque de confiance en soi avec quelque chose !).

Cette jeune femme, donc, sort d’une looongue histoire d’amour passionnelle, compliquée, romantique,  qui a bien foutu la merde dans son esprit et dans son cœur et j’en passe des vertes et des pas mûres. Cet homme, responsable de ces longues années de dépression, nous l’appellerons « Angel ».

Suite à cette histoire, en octobre dernier, la belle rousse incendiaire (oui bon d’accord là j’en fais un peu trop !) rencontre enfin un autre homme, un peu plus jeune qu’elle et vivant à 3h de là où elle vit. Il est beau, il l’a fait rire, il embrasse comme un dieu et il sent bon.

Ou la la, me direz-vous, il est OU le piège ? Attendez, ça vient !

Ce garçon si « génial » fait malheureusement parti de la catégorie des hommes « je ne sais pas ce que je veux, je sors avec toi et après je te quitte parce que, finalement, il y a sûrement mieux ailleurs ». Si je puis me permettre, j’ai l’impression que cette catégorie englobe pratiquement la majorité des hommes, en tout cas elle réunit la majorité des hommes de qui je suis tombée amoureuse ! (pour ne pas dire la totalité…)

Donc, ce mannequin 3 suisses (oui, encore un autre surnom, qui me vient d’Angel pour le coup), me quitte au bout de six mois pour une autre. Sans me l’avouer tout de suite évidemment. Et là, on dit merci facebook pour avoir les preuves de l’adultère et du foutage de gueule !

Mannequin 3 suisses : Mais je te jure, je t’ai pas mentis, je t’ai quitté parce que je n’étais pas amoureux.

Moi : J’ai la preuve devant les yeux que tu as mentis, idiot.

Mannequin 3 suisses : Ah… Mais tu es sûre que tu aurais préféré la vérité ? Je voulais t’éviter une souffrance inutile.

T’es un gros lâche tu veux dire, oui !

Moi : Si, bizarrement, je préfère la vérité au mensonge ! Etrange non ?

Voilà à peu près comment se finit cette relation étrange et qui me laisse un sentiment d’inachevé car je m’entendais très bien avec cet homme et j’ai vécu grâce à lui des instants de pur bonheur. Oh la la, attention, tu repars dans ta nostalgie pourrie !

Donc, dégoutée par les hommes et leur « je ne sais pas ce que je veux », je me trouve deux mois plus tard un homme, un peu plus jeune que moi, qui m’a l’air sérieux, honnête et gentil. Il faut savoir qu’en général si je ne ressens pas d’étincelle au tout départ, je ne reste pas. Mais pour une fois, je voulais tenter une relation non passionnelle. Je voulais quelque chose de calme et de rassurant. Et bien croyez-moi, vu ce que je vis en ce moment, je le regrette amèrement !

Je me suis prise au jeu du couple plan-plan et des sorties main dans la main, des restaurants et des roses offertes, des week-ends chez papa/maman et des présentations aux grands-parents (pour information, je suis avec cet homme depuis moins de deux mois. Flippant me direz-vous ? Vous n’avez pas tord !).

Il m’aime, il me colle, il ne fait plus rien à part avec moi et tous ses défauts m’apparaissent violemment dans la figure. Je m’ennuie, je ne le trouve pas à mon goût, il a des lèvres bien trop grosses pour embrasser les miennes qui sont si petites (je sais, c’est un détail, mais à mes yeux il est important car quand il s’approche de moi avec sa bouche en cœur toute gonflée comme un bébé de trois ans… ça me rebute !), il est bien trop jeune, il se plaint sans arrêt et s’énerve pour la moindre petite chose sans importance. Il ne me parle pas sérieusement, sauf pour choisir le plat que nous allons manger ou le film que nous allons regarder.

Bref, tout cela pour dire : Mais comment vais-je faire pour m’en sortir ?  Le quitter sans lui faire de mal ?

Remarque : Le terme Tamagotchi vient du fait que toutes les filles veulent des petits copains, tout comme enfant nous voulions tous des tamgotchis. On tapait du pied, on pleurait, on faisait des crises de nerfs et finalement on nous achetait ce tamagotchi, pour au final, au bout de quelques jours, se rendre compte qu’un tamagotchi, ça ne sert pas à grand-chose. Oui, je sais, la comparaison est très méchante, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je voulais un petit ami normal et gentil, j’en ai eu un, et au final je découvre que ce n’est pas si utile que ce que je pensais.

Fin de l’explication

Voilà où j’en suis aujourd’hui, j’essaye de me vider la tête et de penser à moi ! Cette année, je ne travaille pas car je suis censée écrire et pondre un bouquin, le rêve de ma vie ! Mais si je commence ainsi avec un petit ami qui m’insupporte et me bride dans mes réflexions et mon imagination, tout sera perdu ! Je ne peux donc pas me le permettre.

*******

Une petite salade de fruits ?

Oui, cette année, pleine de belles résolutions et de rêves qui deviendront réalité (chabadabada chabadabada), je me mets également à la cuisine.

Couper deux/trois fruits pour les mettre dans un saladier n’est pas sorcier et on ne peut pas appeler cela de la cuisine, me direz-vous. Détrompez-vous ! Il y a des détails à prévoir et des petits pièges subtils sur le chemin de la salade de fruits parfaite !

Avant toutes choses, il faut sortir dans la rue et marcher jusqu’à Inno, chose pas facile pour une agoraphobe. Arrivée dans le centre commercial, il me faut esquiver toutes les tentations d’achats qui me passent sous le nez (maquillage, sous vêtements, babioles sans intérêts qu’on a toujours envie d’acheter…). Ouf, première épreuve passée, j’arrive enfin au rayon légumes et fruits.

Je vais tranquillement chercher des sacs plastiques (non mais c’est dingue à quel point c’est compliqué à séparer ces machins tout pourris !). Je commence tout d’abord par les pommes, je me dirige donc d’un pas décider vers l’étal et : oh misère !

Depuis quand est-ce si difficile de choisir une pomme ? Des pommes, en veux-tu, en voilà : Des rouges, des vertes, des jaunes/rouges, d’autres jaunes/rouges qui n’ont pas le même prix,…

Et là, sueur froide. J’ai l’impression que tous les autres acheteurs sont là à m’observer et à me juger.

Les autres : La débile, elle ne sait même pas choisir une pomme !

Bien, Gally, reprends-toi, ce ne sont que des pommes inoffensives après tout !

Alors j’y vais, j’en choisis deux, les moins chères (j’en fais tomber une au passage qui glisse sous l’étal, et zut…, personne m’a vu ?).

Pour le choix des bananes, rien de plus facile, il n’y a qu’un seul genre de banane, ouf !

Je finis par les brugnons (oui j’ai abandonné l’idée de la salade aux six fruits différents, je préfère partir le plus vite possible de cet enfer enrayonné).

Au final, 1h pour acheter 6 fruits et du beurre… Bravo Gally !

Je rentre vite chez moi, miracle, je suis en vie et j’ai mes six fruits en main, un pur bonheur.

La difficulté est terminée me direz-vous ? Non non non. Il s’agit maintenant de couper les fruits, et encore là, le téléphone maman a été obligatoire.

Moi : Maman ? J’arrive pas à couper le brugnon en deux…

Maman chérie : Et bien tu coupes tout autour du noyau, ensuite du prend le fruit en main et tu tournes d’un côté et de l’autre en tirant.

Moi : ça marche pas…

Maman chérie : Le fruit n’est peut-être pas assez mûr. Tu peux aussi continuer à couper tout autour du noyau pour en faire des quarts, ce sera plus facile.

Des quarts ? Comment ça des quarts ? Je regarde mon fruit, mes mains pleines de jus et une totale envie d’abandonner m’assaille.

Moi : Merci maman.

Je raccroche, et je regarde ce brugnon d’un air décidé. Tu vas te séparer en deux morceaux, c’est moi qui te le dis !

Je tourne les deux parties dans le sens inverse comme ma mère me l’a expliqué et, oh joie, après m’être fait une tendinite au poignet, le noyau apparaît. Je suis contente et fière.

Comme quoi, ya pas de petites victoires.

Je termine ma salade et, à la fin, je me rends compte que même le choix du nombre de fruits est important. Mon saladier est plein et je suis seule dans mon appartement, je ne mangerais jamais tout, toute seule.

Peu importe,  cela fera des heureux, et j’ai fais ma première vraie salade de fruits, toute seule, et sans aide ! (quoi ? Un coup de fil à ma mère ? Vous vous trompez)

Tout cela pour dire finalement que, faire une salade de fruits, c’est cuisiner, et ce n’est pas si facile qu’on pourrait le croire… En tout cas pas pour moi !

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