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Hors du bocal
1 avril 2011

Le baiser du 17 janvier 2007

09h30 : Dés mon réveil, je remarque que des plaques allergiques sont apparues  sur mon bras. Elles me grattent. J’ai toujours eu pas mal de problèmes de peaux et d’allergies depuis mon enfance, elles apparaissent dans des moments de stresses et je ne peux rien faire pour le contrôler. Elles vont, elles viennent, je déteste ça…  Cela me rappelle les dures années, celles où mes avant bras étaient en sang à force de me gratter. Je suis plutôt chanceuse à présent.

09h57 : Je reçois un message d’un certain Tim sur le site de rencontre où je suis inscrite, il m’a invité à diner au restaurant à 21h. J’hésite beaucoup, il ne me plait vraiment pas physiquement et il a l’air d’être accro sans qu’on ne se soit jamais vu. On n’est jamais sûr des rencontres faites sur le net. J’ai rencontré mon premier amour comme cela mais j’ai rencontré aussi beaucoup de boulets, comme je les appelle tendrement.  J’ai beaucoup de mal à tomber amoureuse et je n’ai d’ailleurs été amoureuse que deux fois dans ma vie. Je marche beaucoup au feeling, je dois être transportée dans un autre monde, je dois tout de suite sentir un courant électrique me traverser le corps. J’ai déjà rencontré des hommes beaux, même très beaux, mais je n’ai pas voulu les revoir car il ne se passait rien. Rien comparé au charme incroyable de Nat et de sa façon si profonde de me regarder, comme s’il me voyait toute entière.

11h : Nat passe à l’appartement. Nous nous sentons bien tous les deux à discuter de tout et de rien. Nous parlons de ma prochaine grosse soirée. Du fait que lundi soir Jeremy viendra peut-être avec sa petite amie. Jalouse, Clo ?

21 : Diner avec ce prétendant du net chiant à mourir mais il a payé la note donc c’est déjà pas mal ! Il y avait tellement de blancs dans nos conversations, il parlait beaucoup de lui, de sa vie. Je ne savais pas quoi lui dire, je n’avais qu’une envie, partir, partir loin de lui. Il ne me plaisait déjà pas beaucoup physiquement mais pour ajouter au tableau il était inintéressant, ne me faisait pas rire, chose qui est extrêmement important pour moi. Après le diner, il a en plus voulu qu’on aille boire un verre dans un bar irlandais près de chez moi : Merveilleux... J’ai eu l’impression que la soirée durait des heures et des heures. Il est Nîmois (Les habitants de Montpellier et de Nîmes ne s’aiment généralement pas. J’ai en plus la particularité d’être sortis avec un Nîmois idiot, Cédric, mon premier amour). Il est donc Nîmois mais a en plus vécu à Paris. Cela se ressent. Paris, un autre monde, un autre pays. Décidément, nous n’avons rien à faire ensemble. J’écourte le plus vite possible cette rencontre. Il souhaite me revoir, j’ai l’air de lui plaire. Je n’ose pas lui dire que je ne voudrais pour rien au monde le croiser à nouveau mais je n’en ai pas le courage et je finis par simplement lui souhaiter une bonne nuit en souriant timidement.

En rentrant, j’envoie un message à Nat, je ne peux pas m’en empêcher.

Voici quelques phrases ou pensées que j’ai appréciées durant cette journée :

 

-          On a tous une date qu’on oublier jamais

 

Quand je lis cela, je pense à ce 17 janvier 2007, à ce restaurant, à cette rose rouge offerte. C’était la première fois qu’un homme m’offrait des fleurs.

Nat et moi nous venions de nous rencontrer, j’étais encore amoureuse de Cédric et vivait une rupture très difficile, je m’étais faite plaquer comme une vieille chaussette, pour la troisième fois en neuf mois, par la même personne ! (Connard)

 Puis mon chemin a croisé celui de Nat et ce 17 janvier 2007, dans ce restaurant chinois, nous avons échangé notre premier baiser.

Il me regardait intensément et m’écoutait, il parlait peu et moi je n’arrêtais pas de débiter des flots de mièvreries. Je ne comprenais pas comment il était possible que je sois attirée par un autre homme, Nat me déstabilisait. Je me sentais en sécurité avec lui mais en même temps, j’avais l’impression d’être nue. Je rougissais pour un rien.

Il m’interrompit.

-          J’ai envie de t’embrasser depuis notre première rencontre mais je ne sais pas comment te le dire…

-          Tu viens de le faire…

Je me mordis les lèvres, je le trouvais terriblement romantique. J’eu alors le courage de me pencher vers lui et de l’embrasser, et avec la langue s’il vous plait ! Oui j’avais été habituée à ce que Cédric me roule de grosses galoches et plus tard, avec Nat, j’appris ce qu’était un vrai baiser, doux, passionné, sans forcément transformer sa bouche en machine à laver.

Nat me confia plus tard qu’il avait été surpris de sentir tout de suite ma langue contre la sienne.

Après ce baiser, je lui prenais une cigarette dans son paquet de Gauloises Blonde Bleue, trop d’émotions.6a00d83451dfcc69e200e54f4bf9a18834_500wi

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